Chaque moment de vie créé en nous un souvenir plus ou moins éternel. Nous chérissons certains d’entre eux pour les garder en nous précieusement. Chaque expérience, rencontre, épreuve, /entrez le synonyme qui vous manque/, nous laisse des traces plus ou moins importantes. Certaines nous forgeront, quand d’autres nous traumatiseront, laisseront indifférent(e)s, métamorphoseront, /entrez le synonyme qui vous manque/. Mais, en chacune d’elle, nous pouvons en tirer du positif. Certaines d’entre elles nous donnent l’impression d’être plongé(e) dans un nuage noir de fumée qui rend toutes nos idées noires et nos larmes inépuisables. De celles-ci, nous retenons souvent les plus grandes leçons. Chaque mois (jour ou année mais ici on est très moi-je – c’est faux mais le jeu de mot en valait la chandelle-), nous pouvons prendre un recul nécessaire sur le mois passé et en tirer nos conclusions. Alors ouvrez vos cahiers, nous retournons ensemble à l’école pour écrire nos propres leçons. Premier mois de l’année oblige, Janvier répond à l’appel en premier.
La leçon du mois de Janvier 2021 est… “Si tu as peur, fais le.”
Facile à écrire. Moins facile à vivre. Et pourtant ! Dans la lettre d’amour “Chère Moi“, il est écrit pixel noir sur pixel blanc que la peur n’existe pas. Pour revenir sur ce fait, il est vrai qu’en soit, elle n’existe pas. Elle n’est que le fruit de notre imagination. L’anticipation d’un fragment de vie encore inconnu. Nous avons peur d’avoir peur. Peur de la peur. La peur. Elle peut être sombre et diabolique, ou source de réponse et motivante. C’est sur cette deuxième partie que l’on va se concentrer sereinement.
“Si tu as peur, fais le.” Oui, MAIS. Nous parlons ici – bien entendu – d’une peur qui nous frêne face à un moment dont nous savons consciemment qu’il ne présente pas de danger pour nous-même, et qu’au contraire, ne pas vivre la situation serait source de regret/tristesse/culpabilité. Maintenant que les “disclaimer” sont écrits via la phrase la plus longue de cet essai, nous pouvons nous concentrer sur l’essentiel.
Quoi de mieux que de la pratique pour faire vivre la théorie ? Voici quelques exemples ou ce mantra devra te chatouiller les oreilles.
– Tu as peur de lancer un projet qui te tient à coeur = Fais le.
– Tu as peur de partir en voyage sur un coup de tête = Fais le.
– Tu as peur de conduire = Fais le.
– Tu as peur de lui dire je t’aime = Fais le.
– Tu as peur de t’habiller avec cet outfit qui te regarde depuis des mois ? = FAIS LE !
Trêve d’exemples, je pense que tu as compris l’essentiel. Maintenant, et comme dirait le dicton, mieux vaut prévenir que guérir, ça va faire mal. Oui, tu vas le faire. Oui, tu vas avoir du mal. Oui, tu seras inconfortable. Oui ta zone de confort t’auras expulsé(e) de son domicile. Mais oui, refais le. Encore et encore. Jusqu’à ce que cette peur ne soit qu’un lointain souvenir que tu ne chériras pas. En refaisant cet acte de peur, elle laissera sa place à notre copine l’habitude qui viendra elle-même avec ses potes : la force, la fierté, la motivation et l’ambition. L’envie de vouloir mieux faire encore et encore. L’envie de ne plus se cacher. L’envie de dire ce que l’on a à dire. L’envie de vivre, tout simplement.
“Et si c’était ça le bonheur, apprivoiser sa peur.” Bluemeryl