Chapitre 2 : Février 2021

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Le saviez-vous ? “Février, le plus court des mois, est de tous le pire à la fois.” Et bien… Quelle entrée en matière pour ce pauvre mois de Février ! Il est dit de lui que, comme les mardis, c’est un mois plus fatiguant que le précédent, souvent décevant contrairement à son suivant. Alors qu’a t-on appris de lui cette année ?

La leçon du mois de Février 2021 est… “Tu peux dire non.”

Que les journaux télévisés tremblent de ne pas avoir ce scoop en premier… Ce n’est pas comme si c’était l’un des premiers mots qu’un enfant apprend à dire… Et pourtant. Enfant, on l’entend à toutes les sauces. Adolescent(e), il devient notre pire ennemi. Jeune adulte, on a trop souvent peur de lui. Adulte, ce mot se fait poursuivre par ce qu’on appelle la culpabilité ! Plus âgé, plus personne n’ose nous dire non, probablement pour profiter pleinement de la vie trop vite consumée…

Alors oui, tu peux dire non. Tu peux dire non quand tu n’as pas envie. Tu peux dire non quand tu n’es pas d’accord. Tu peux dire non quand tu n’aimes pas. Tu peux dire non quand tu veux dire non. Et personne ne doit t’obliger à dire oui. La culpabilité, tu la laisses au placard. Le regard des autres, tu lui mets sa plus belle paire de lunettes de soleil Valentino et tu t’en amuses. La peur de blesser, tu la fais taire en communiquant. Non pas pour te justifier, mais pour comprendre. Sache que la blessure d’une personne vient souvent d’elle-même. Alors oui, il ne faut pas négliger les blessures de chacun. Il vaut mieux échanger sur celles-ci, les comprendre, les apaiser, les rassurer et les faire disparaître. N’oublions jamais que “La liberté des uns s’arrête où commence celle des autres.” John Stuart Mill

N’aies plus peur de dire non. N’écrase pas ta vie pour laisser celle de l’autre s’épanouir. N’aies plus peur des conflits. Ne t’oublies pas car toi seul compte. Fais taire les centaines de questions qui s’invitent à chaque prise de décision. Finalement, prends exemple sur Edith Piaf “Non, rien de rien, non je ne regrette rien.”

Pour finir sur ce problème existentiel de la négation, quoi de mieux que de faire appel à l’un des piliers de nos cours de mathématiques, Monsieur Pythagore :

“Les deux mots les plus brefs et les plus anciens, oui et non, sont ceux qui exigent le plus de réflexion.”